Guinée: la montée des eaux engloutit des terres à Kabak

13 mai 2017

Guinée: la montée des eaux engloutit des terres à Kabak

Plus de doute. La nature s’échauffe partout dans le pays. La montée des eaux est désormais une menace du jour au lendemain. La perte des terres et certaines cultures maraîchères à Conakry tout comme sur l’île de Kabak reste autant de conséquences de cette situation.

La mer se rapproche de la capitale

Les conditions climatiques changent au quotidien. Dans la capitale guinéenne et à l’intérieur du pays, il fait chaud et le niveau de la mer augmente considérablement.  Plus d’ombrages au long des artères publiques dans les centres urbains; à la place des arbres poussent des étages.

La canicule règne en maître dans cette région du globe pourtant proche de l’océan atlantique. Les menaces environnementales sont de plus en plus visibles. « La mer se rapproche de Conakry », laisse entendre le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique lors du Festival International du Film Environnemental de Conakry (FIFEC), le 13 février dernier.

Abdoulaye Yéro BALDE poursuit en disant que la Guinée risque de perdre le statut de patrimoine mondial de l’Unesco si rien n’est fait pour sauver les espèces de singes  des Monts Nimba (l’une des plus intelligentes au monde), menacées de disparition.

     Kabak pertubée par la montée des eaux

Le besoin devient pressant de trouver illico presto des solutions idoines pour sauvegarder la faune et la flore dans ce pays aux immenses richesses naturelles. En tout cas, l’île de Kabak dans la préfecture de Forécariah, reste désormais perturbée par la montée des eaux ; les digues sur les côtes maritimes ont lâché. « Dans les temps, 8 000 hectares de terres cultivables étaient disponibles sur cette île.  De nos jours, il ne reste plus que 3 000 hectares ; un résultat de la montée  des eaux », avertit le ministre Yéro. Et selon le site guineematin.com,  six villages de cette île pourtant  un grenier de la Basse Guinée notamment de Conakry en riz, sont menacés de disparition.

De l’autre côté, les activités d’orpaillage dans les confins de Siguiri ne vont pas sans conséquences. Elles polluent une grande partie des cours d’eau de la contrée.

Des informations qui lancent des cris d’alerte et interpelle à plus d’un titre. Le petit charbonnier du village ne doit plus penser que son pain quotidien se gagne quand les arbres de l’agglomération sont à terre. Ni le piroguier en quête effrénée des mangroves qui jonchent les côtes maritimes. Les sales habitudes dans la poubelle, c’est mieux pour la protection de ces acquis naturels du pays.

 

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Commentaires

Siddy Koundara Diallo
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Un article écrit par un talent pas en journalisme seulement mais avec d'autres méthodes que je qualifie de génie.

Congratulations mon professeur et je ne manquerai désormais de vous lire.